Vivre en ville ou à la campagne ?

Quels sont les atouts de la campagne et ceux de la ville ? Ils ne peuvent s’apprécier qu’en fonction de ses propres besoins et priorités. Mais peut-être n’est-il pas obligatoire de choisir entre ces deux modes de vie…

Si l’exode rural a sévi pendant de nombreuses décennies, si certains ont renoncé par le passé à s’installer loin des grandes villes par crainte des heures d’embouteillage qu’il leur faudrait subir pour aller et rentrer du travail, d’aucuns revoient aujourd’hui leur jugement. Et se demandent si, tout compte fait, vivre à la campagne – ou du moins à la périphérie des métropoles – ne rencontrerait pas davantage leurs aspirations actuelles. D’autres, en revanche, ne renonceraient pour rien au monde à leur mode de vie urbain. Qui a raison ? Est-ce la campagne ou la ville qui peut nous offrir le meilleur cadre de vie ? Tout dépend des besoins et priorités de chacun. Passons-en quelques-uns en revue.

De l'espace !

Les confinements dus à la pandémie de Covid-19 ont parfois débouché sur une (désagréable) prise de conscience : être obligé de vivre dans un espace restreint, sans jardin ni terrasse, de devoir travailler dans la même pièce que celle où les enfants étudient ou se détendent… n’a décidément rien d’enviable. D’où l’émergence d’un besoin quasi impérieux d’espace, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. 

Sur ce plan, il est vrai que l’on trouvera plus facilement à la campagne une habitation comptant suffisamment de pièces de bonnes dimensions pour préserver l’intimité de chaque membre de la famille, et s’ouvrant sur un jardin où enfants et animaux de compagnie pourront s’ébattre en toute sécurité. Par contre, il faudra prévoir des frais de chauffage plus importants que pour une petite maison mitoyenne en ville. Et des frais d’entretien plus élevés que s’ils sont partagés avec les copropriétaires ou locataires d’un immeuble à appartements. 

Services et commerces à foison

Les villes ont un atout incomparable et indiscutable : elles proposent une pléthore de commerces et de services en tous genres. Banques, pharmacies, hôpitaux, écoles, universités, grandes surfaces, magasins de vêtements, d’équipements, de décoration, librairies, coiffeurs, mais aussi restaurants de toutes les cuisines du monde, musées, cinémas, salles de concert et de sport, lieux d’exposition, de salons et de foires… : tout est là, à proximité de chez soi. De plus, on peut s’y rendre facilement à pied, à vélo ou en transport en commun grâce un réseau nettement plus dense que dans les zones rurales – et ce qui fait que, paradoxalement, il est possible de polluer moins en ville qu’à la campagne où la possession d’une voiture est indispensable. 

C’est bien sûr la densité de population qui justifie cette offre nettement plus large et plus variée. Le revers de la médaille, c’est que cette concentration d’un grand nombre de gens en territoire urbain engendre aussi une forme d’anonymat, de solitude et d’isolement. À la campagne, où l’on est moins nombreux, tout le monde se connaît et se dit bonjour, prend le temps d’échanger quelques mots. Les liens s’y tissent plus facilement. Certes, il faut parcourir souvent plusieurs kilomètres pour aller au restaurant, mais les apéros et les barbecues entre voisins sont nettement plus fréquents qu’en ville. Voisins qui vous prêteront aussi un outil ou vous donneront volontiers un coup de main quand vous en aurez besoin.

Une vie plus saine

Difficile de départager ville et campagne quand on aborde l’idée de vivre sainement. Avantages de la campagne : pas d’embouteillages, moins de stress, moins d’agressivité, moins de pollution de l’air, sonore et visuelle. Une nature plus proche, de multiples occasions de bouger et de s’aérer, la possibilité de manger ses propres légumes et de consommer responsable et local en choisissant les produits des producteurs des environs que l’on connaît bien. 

Mais de son côté, la ville se transforme et a désormais de nouvelles cartes dans son jeu : les politiques urbanistiques font la part belle aux espaces verts, la circulation automobile est limitée voire interdite en centre-ville, des éco-quartiers, ruches et potagers collectifs voient le jour pour permettre le retour à un rythme de vie plus apaisé et un meilleur rapport à l’environnement.

Le meilleur des deux mondes

Mais finalement, il n’est peut-être pas nécessaire de trancher entre vie rurale ou citadine. Car il est parfaitement possible de combiner les atouts de l’une et de l’autre en adoptant un mode de vie hybride : vivre à la campagne et travailler en ville. Surtout avec une couverture internet qui s’améliore, la culture du télétravail (même partiel) qui s’implante de plus en plus dans nombre d’entreprises, et dans un pays comme la Belgique où les distances entre métropoles et campagne sont relativement réduites. 

Enfin, après avoir redécouvert les charmes de notre pays à la faveur des confinements dont nous parlions plus haut, certains choisissent de conserver leur résidence principale en ville mais d’en acheter une autre dans un cadre plus verdoyant, qu’ils rejoindront rapidement et facilement dès qu’ils auront envie de s’y ressourcer. 

Dernier point, non sans importance : quelle que soit votre préférence, n’hésitez pas à faire appel à un agent immobilier expérimenté qui pourra vous procurer les meilleurs conseils et vous proposer les biens qui correspondront à vos attentes et exigences spécifiques.