Depuis le premier confinement, les terrasses et les balcons sont devenus des critères de recherche déterminants pour de nombreux acquéreurs. Nombre de citadins ont mesuré l’importance d’avoir accès à un espace extérieur, véritable respiration quand nos possibilités de déplacements sont limitées.
Posséder un balcon ou une terrasse, la nouvelle tendance
Considéré comme un luxe pendant le confinement, les balcons et les terrasses sont particulièrement sollicités depuis par les habitants des grandes villes. Un phénomène qui a connu un véritable « boom » après le premier confinement et qui semble encore perdurer aujourd’hui.
Un engouement pour les balcons et les terrasses suite au premier confinement
Dès le premier confinement, les citadins qui possédaient un balcon ou une terrasse ont pu profiter de l’extérieur sans avoir à sortir de chez eux. Déjeuner en plein air, pause au soleil entre deux séances de télétravail, se changer les idées en s’occupant de ses quelques plantes vertes… Un véritable luxe qui a rendu cette période d’enfermement plus supportable. Et suscité l’envie chez ceux qui n’avaient pas cette chance.
Qui a donné lieu à une évolution des critères de recherche
Si les appartements dotés d’un extérieur ont toujours été prisés, de nombreux agents immobiliers ont tout de même constaté une réelle évolution des critères de recherche de leurs clients. Désormais, posséder un balcon ou une terrasse est souvent devenu un requête primordiale, quitte à parfois éclipser les autres prestations d’un logement. Afin de pouvoir disposer d’un extérieur, certains acquéreurs sont prêts à se tourner vers une surface plus petite afin que leur projet immobilier soit en adéquation avec leur budget.
Balcon et terrasse, des prestations qui font grimper les prix
Conséquence directe de cet engouement pour les balcons et les terrasses, les biens en possédant ont vu leur cote augmenter. Une hausse des prix qui n’est, toutefois, pas uniforme.
Une hausse des prix pour les biens dotés d’un balcon ou d’une terrasse
En moyenne, un balcon ou une terrasse fait grimper le prix de près de 10% selon sa taille, l’emplacement du bien et son vis-à-vis. Toutefois, cet impact est à nuancer en fonction de la zone géographique et de la possibilité de profiter de cet espace extérieur.
À nuancer selon la surface et la localisation
Une conséquence sur les prix à nuancer également en fonction de la taille de l’espace extérieur. En effet, plus l’espace extérieur est grand, plus il est prisé. Un balcon filant de 3m2 ou une terrasse de 10m2 n’auront pas le même impact sur le prix de vente qu’une terrasse arborée de 40 m2. Si les derniers étages sont très prisés, les étages inférieurs le sont généralement moins, exception faite pour les rez-de-jardin.