Le GPE (Grand Paris Express), connu sous le nom de « projet du siècle », a pour but de faciliter le transport en commun de personnes entre Paris intra-muros et sa zone périurbaine, très mal desservie aujourd’hui. Aucun habitant de banlieue parisienne ne devra être à plus de 2 kilomètres d’une gare en 2030.
Les transports en commun en Île de France
C’est à la suite d’un constat sans appel que le projet GPE a vu le jour :
- en Île de France, plus de 8 millions d’usagers circulent en transports en commun tous les jours.
- les trains de banlieue accueillent 40% du trafic de voyageurs sur seulement 10% du réseau ferroviaire.
- Entre 2007 et 2017, l’augmentation du nombre d’usagers a été de 21%.
Face à ces chiffres, les hautes instances ont jugé qu’il était indispensable de réfléchir au développement et à la modernisation des réseaux : le projet Grand Paris Express était né.
Le projet de manière concrète
Le GPE s’articule autour de 2 axes principaux :
La prolongation de 4 lignes existantes :
La mise en service de 4 nouvelles lignes :
Emergence de 68 gares « nouvelle génération »
Les gares qui vont voir le jour grâce au GPE ne seront plus de simples bâtiments où des passagers descendent et montent dans des rames, mais de véritables lieux d’échanges multimodaux où un avion, un vélo ou une voiture électrique attendra l’usager pour qu’il finisse son trajet. Il pourra aussi profiter des services et des commerces qu’offriront ces bâtiments en attendant ses correspondances. La conception de ces gares a été confiée à des « tandem » constitués d’un architecte et d’un artiste qui ont pour mission de créer des œuvres d’art architecturales, en réfléchissant à des techniques de construction économes en nuisances.
Les engagements environnementaux du GPE
Ils sont multiples et basés sur des impacts environnementaux minimes. Les gares consommeront le moins d’énergie possible grâce à des procédés à la pointe de la technologie. 85% des nouvelles lignes seront souterraines et leur tracé contourne les zones à haute importance environnementale. Quant aux chantiers, ils seront écoresponsables en réduisant au maximum les nuisances et en recyclant les 43 millions de tonnes de gravats qui vont être engendrées par ce projet pharaonique.
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