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Engel & Völkers sponsor du 124ème Open de Paris

Le polo, plus vieux sport d’équipe du monde, est aussi le plus spectaculaire.

Invitez des néophytes à assister à un match, ils en ressortiront avec des étoiles plein les yeux et une impression de vitesse, de fureur et d’exaltation. Car la noblesse du cheval, chevauché par ces cavaliers casqués, maillet en main, ajoute une touche chevaleresque au dépaysant côté argentin. S’il ne se joue plus avec pour balle la tête d’un ennemi, comme c’était la coutume 600 ans av JC, il reste un sport où les contacts entre adversaires au grand galop sont ahurissants. Associé à cela les actions individuelles durant lesquelles les joueurs jonglent à pleine vitesse avec la balle, c’est à un vrai spectacle auquel on assiste.

Les règles du jeu

Sur un terrain quatre fois plus grand qu’un terrain de football, quatre joueurs par équipe s’affrontent pour inscrire un but de plus que l’adversaire à l’aide d’un maillet d’1m30. Et les règles qui garantissent la sécurité des chevaux et des joueurs sont simples. La principale étant de ne pas croiser la ligne de la balle qui va de cette dernière à celui qui vient de la taper, afin d’éviter que les joueurs ne se percutent. Les attaques et contre attaques s’enchaînent ; le seul moment de répit intervenant quand les joueurs changent de chevaux à la fin de chacune des quatre périodes.

Le polo est le seul sport d’équipe où les joueurs ont un niveau individuel appelé handicap, qui débute à -2 pour aller jusqu’à + 10 pour les meilleurs joueurs du monde. Les tournois sont donc annoncés avec un niveau d’équipe, ne reste plus qu’à associer quatre joueurs dont l’addition des handicaps atteint ce total.

« L’Open de Paris peut s’enorgueillir d’avoir cette année une équipe 100% française avec deux joueurs de l’équipe de France, de nombreux Argentins et une formation du Costa Rica » Alexandre Carré

Un tournoi historique

Si les règles ont été simplifiées récemment, pour rendre le jeu encore plus rapide et spectaculaire, dans l’ensemble elles n’ont guères changées depuis la fin du 19e siècle, période où le polo prend son essor dans le monde.

C’est d’ailleurs en 1891 qu’est crée le Polo de Paris et la première édition de son Open sera disputée en 1894. L’Open de Paris Engel & Völkers, dont on fête cette année la 124e édition, est donc un tournoi historique et réputé dans le monde entier.

Durant un demi siècle, ce sont essentiellement des militaires qui le disputent. Avec la disparition des chevaux dans l’armée, les militaires laissent place à des amateurs. Puis quand le sport en général se professionnalise, des spécialistes des quatre coins de la planète tentent de remporter ce tournoi. Des stars du polo comme les Macaire, Gracida, Heguy, Laprida, Zavaletta ou encore Mac Donough ont depuis écrit leur nom sur ce sublime trophée. 

Cette année six équipes disputent l’Open de Paris. Il y a bien sûr toujours des joueurs Argentins comme Facundo Llorente, handicap 6, dont les spécialistes s’accordent à dire qu’il n’a pas fini de progresser, mais aussi une équipe tout droit venue du Costa Rica. On soulignera aussi la présence d’une forte colonie française dont certains joueurs de l’équipe de France comme Mathieu Delfosse (hcp 4), Robert Ström, Clément Delfosse ou encore Patrick Paillol (handicaps 5).

Patrick se distingue par le fait qu’à 31 ans, bien qu’il ait un niveau professionnel, il partage sa passion du polo avec son métier de banquier chez Morgan Stanley. Il a remporté le Trophée Robert Skene du joueur de l’année en 2015 et gagné l’Open de Paris en 2009, 2015 et 2017, il est l’un des cinq meilleurs joueurs français et joueur de l’Equipe de France.

Quand on sait ce qu’exige une carrière de joueur professionnel à ce niveau, c’est donc d’autant plus remarquable quand on ne le fait pas à plein temps. Entre matchs de polo et cours de bourse, il a volontiers accepté de répondre à nos questions.

AC : Patrick, comment as tu découvert le Polo ?

PP : Mon père est fan de chevaux, son père était agriculteur dans le sud ouest et comme les autres agriculteurs il avait des trotteurs qui couraient sur des champs de courses de campagne. Mon père a passé son monitorat et a joué un peu au polo. J’ai d’abord fait un peu de poney mais je suis tombé et ça m’a traumatisé. C’est en allant avec lui au club hippique l’UCPA des Chanteraines (92) que j’ai fait une initiation au polo. Le fait de jouer avec des potes, un maillet, une balle, j’ai complètement oublié le stress du cheval.

Puis à 9 ans, avec des amis, on a crée une équipe pour le Grand Tournoi de Lamotte Beuvron. Là bas on m’a dit d’aller au Polo Club de Chantilly pour progresser. Je me suis fait repérer par un capitaine d’équipe. J’ai fait des remplacements puis j’ai pu monter en handicap.

AC : Comment peut on avoir un niveau professionnel tout en ayant un métier à côté ?

PP : Je capitalise sur l’époque de mes 9 à 24 ans où j’ai allié mes cours et le polo. Je n’ai jamais arrêté de jouer depuis. Quand j’ai fait l’université de Dauphine (éco et gestion puis Master de finance de marché), j’adaptais mon planning de cours à celui de polo. Je jouais quasi tous les jours et travaillais le soir.

Aujourd’hui pour compenser, car je n’ai aucune dérogation de mon employeur, j’associe discipline et organisation. Il n’y a pas de place pour l’inconnu. Ça a toujours été ma ligne de conduite dans mon métier et mon sport. Je ne suis pas celui qui a le plus de talent mais je suis un gros bosseur et je fais preuve d’abnégation. Je fais du sport en parallèle, j’ai un coach sportif depuis quatre ans, une préparation spéciale, une nutrition adaptée et je travail beaucoup mes chevaux. Tout ça pour compenser les incertitudes.

AC : Pourquoi ne consacres-tu pas tout ton temps au polo ?

PP : Ca a été ma grosse question à 18 ans… Le facteur important ça a été mon père qui m’a dissuadé car la carrière de sportif professionnel est très aléatoire. Et je le remercie tous les jours car je pense que ça aurait été une erreur. Le polo reste ma passion, pas un travail. Quand c’est un travail tu peux faire de mauvais choix, en privilégiant un beau contrat financier avec un intérêt sportif moindre plutôt que le contraire.

Par exemple tu peux choisir de jouer un tournoi de petit niveau très bien payé en France, car nous ne sommes pas beaucoup de Français à avoir mon handicap, plutôt qu’un bon tournoi mal payé à l’étranger, parce qu’il y a plein de joueurs internationaux de mon handicap.

En plus j’étais le seul à ne pas avoir mes propres chevaux par manque de moyens donc ça a été aussi un frein. Là, je joue par passion, je suis donc libéré sur le terrain. Je veux gagner et progresser et je n’ai pas d’objectif financier. J’ai la chance d’avoir eu deux capitaines fabuleux, d’abord Laurent Dassault puis Sébastien Aguettant aujourd’hui. Des capitaines qui mettent des moyens à ma disposition pour être au top. Je les remercie tous les jours car sans eux je ne jouerai pas au polo.

AC : Comment pourrais tu définir ton jeu au polo ?

PP : Physique car je suis très bien armé à ce niveau là mais aussi tactique. Je réfléchis toujours à la meilleure situation de jeu, la meilleure frappe. Pour ça avec Clément Delfosse, nous sommes très complémentaire. (Clément Delfosse, handicap 5, également membre de l’équipe de France, joue aux côtés de Patrick dans l’équipe Kazak Outsiders)

AC : Quels sont tes objectifs cette année ?

PP : On veut gagner l’Open de Paris et l’Open de France ! Avec mon coach on a mis en place un programme avec deux piques de formes : juin pour l’Open de Paris et septembre pour l’Open de France à Chantilly.

AC : Tu as remporté trois fois l’Open de Paris, c’est un tournoi particulier pour toi ?

PP : Avec la Coupe d’Or de Deauville et l’Open de France à Chantilly c’est mythique ! La finale avec les gradins pleins à craquer de chaque côté, on est comme dans une arène avec le public très proche !  Cette coupe a 124 ans, on veut son nom dessus !

AC : Quelles qualités doit avoir une équipe pour remporter ce tournoi ?

PP : Il faut une équipe vraiment unie, des aptitudes physiques plus importantes car, le terrain étant un peu plus petit qu’ailleurs*, le contact avec l’adversaire est plus fréquent. C’est un vrai combat de gladiateur !

(*comme en football les tailles des terrains de polo ont une norme minimale et maximale autorisées, celui de Paris est dans la norme minimale)

AC : Que peut apporter au polo l’arrivée d’un sponsor comme Engel & Völkers ?

PP : Cela donne de la visibilité. On veut tous que le polo soit plus médiatisé et plus accessible aux joueurs et spectateurs. On a besoin du sponsoring car il y a essentiellement du mécénat et un sport ne peut vivre que de ça. Le sponsoring peut faire venir des médias, permettre de développer des moyens pour investir dans une école de polo et faire progresser des jeunes. Car c’est compliqué pour la relève en raison des coûts que ça demande. La fédération anglaise investît beaucoup dans les jeunes joueurs grâce au sponsoring. En France ce n’est pas encore le cas, faute de sponsors, alors qu’on a le vivier de joueurs et de chevaux pour rivaliser avec les plus grandes nations.

AC : Est ce que le polo doit viser une professionnalisation* ?

Oui ça ne peut être que ça. Aujourd’hui les pros sacrifient leur vie pour ce sport, bossent comme des acharnés mais avec un système D ! On n’est pas reconnu comme sportifs de haut niveau ! On a pas de stages à l’Insep, pas de subventions… Il n’y a que le sponsoring et la professionnalisation qui permettra au polo de sortir de la confidentialité. Cela peut passer par un rapprochement avec la Fédération Française d’Equitation pour avoir un statut de sportif professionnel et profiter des structures de leurs poneys clubs mais aussi en exposant mieux le polo, par exemple en étant sport de démonstration aux JO de Paris 2024.

(*Le polo se joue essentiellement entre amateur ou en pro/am)

Engel & Völkers amplifie donc son action de promotion du polo avec pour but de devenir le sponsor n°1 en France, deuxième nation européenne de polo.

Si cela passe d’abord par des partenariats avec les trois plus grands clubs français, dans le futur proche le groupe compte bien développer d’autres opérations de communication pour attirer un public plus important à venir découvrir ce sport spectaculaire qui partage ses valeurs: l’esprit d’équipe, l’élégance, l’exigence, la passion et l’excellence.

 Paris
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Auteur : Alexandre Carré, Journaliste et animateur TV

Alexandre a travaillé sur Direct 8, Equidia, France 2 et en radio aux côtés de Philippe Gildas
Spécialiste du polo, il est double Champion de France et a été handicap 2.
Seul commentateur professionnel de Polo, depuis 1989 il anime les matchs aussi bien pour les spectateurs au bord du terrain (Paris, Chantilly, Deauville, St Tropez, POPB Bercy) que pour la télévision (Equidia, Direct 8)
Membre de la Fédération Française de Polo


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