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Rencontre la Maître Verrier Caroline Prégermain

Au cœur de la capitale, Caroline Prégermain perpétue et modernise un savoir-faire ancestral. Elle est maître verrier. Un métier d’art qui fascine, savant mélange de technique et de créativité donnant naissance à une œuvre aussi spectaculaire que délicate : le vitrail. D’aussi loin qu’elle se souvienne, Caroline a toujours été émerveillée par le verre. Par sa transparence, par sa couleur, et par la vie qui émane de la matière au contact de la lumière. La jeune adolescente que l’on avait d’abord choisi d’orienter vers la sculpture sur bois et sur métal, est finalement sortie diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art Olivier de Serres, après s’être spécialisée dans le travail du vitrail. Un choix du cœur que Caroline a fait il y a presque 40 ans et qui sonne depuis comme une évidence pour elle. Des moments de doute, il y en a eu, surtout à ses débuts lorsque le vitrail ne bénéficiait pas de l’engouement qu’il connaît aujourd’hui « Le verre est vraiment revenu à la mode il y a 4 ou 5 ans. Dans les années 90, les architectes d’intérieur n’envisageaient pas d’utiliser du vitrail, car il faisait écho à la Belle Époque et aux décors religieux. C’est pourquoi les maîtres verriers s’occupaient principalement de rénovations et de patrimoine. » se souvient-elle.

C’est d’ailleurs dans ce secteur que Caroline a fait ses débuts, un peu à contrecœur. La restauration constituait, et constitue toujours, la majorité du travail des vitraillistes. « Avec le recul, c’était évidemment une bonne chose que je passe par là, mais j’étais souvent déçue du travail que nous rendions dans l’atelier dans lequel je travaillais : des rénovations au style très simple et à la recherche esthétique pauvre ». Alors qu’au fond d’elle, Caroline est une créative. Elle rêve de beau et souhaite mettre au service des autres son imagination débordante pour créer des pièces uniques. 

À la fin des années 80, lorsque l’occasion se présente, elle ouvre son propre atelier. Elle est jeune, ambitieuse, « et un peu timide » admet-elle. Et dans ce milieu masculin, où la jeune femme ne correspond pas à la représentation que l’on se fait d’un maître verrier, elle peine à se faire un nom. Sa crédibilité, elle réussira à l’acquérir quelques années plus tard avec un titre : celui de Meilleur Ouvrier de France. Ce dernier lui ouvrira de nombreuses portes, notamment chez les architectes d’intérieur, qui saluent son talent et son initiative de vouloir insuffler un vent de modernité sur le vitrail.


Mais comment remettre au goût du jour un art séculaire intimement lié à l’art religieux ? La technique traditionnelle reste inchangée, mais l’utilisation finale du produit et son environnement vont, eux, faire toute la différence. « Les architectes d’intérieur intègrent principalement le vitrail dans deux types de situations : pour répondre à des problématiques de luminosité ou de vis-à-vis » rappelle Caroline. Pour autant, si le constat est souvent le même, les réponses, elles, sont infinies. Ainsi chaque nouvelle rencontre au sein de l’atelier Saint Didier, est une page blanche qui s’ouvre. Des échanges avec les designers et les propriétaires, la maître verrier va puiser tout ce qui lui permettra de construire son œuvre. « J’ai mon univers, mais je m’adapte avant tout aux goûts et aux besoins de mes clients, en essayant toujours d’harmoniser et d’apporter de la légèreté à l’ensemble. » Le style de Caroline est épuré et moderne. Elle associe des formes géométriques à des touches de couleurs savamment choisies, pour que ses créations ne fassent qu’un avec l’environnement qui les accueillera. À cela, elle ajoute de la matière, de l’or ou du platine, et joue avec les textures du verre pour donner du caractère à ses vitraux. 

Mais comment remettre au goût du jour un art séculaire intimement lié à l’art religieux ? La technique traditionnelle reste inchangée, mais l’utilisation finale du produit et son environnement vont, eux, faire toute la différence. « Les architectes d’intérieur intègrent principalement le vitrail dans deux types de situations : pour répondre à des problématiques de luminosité ou de vis-à-vis » rappelle Caroline. Pour autant, si le constat est souvent le même, les réponses, elles, sont infinies. Ainsi chaque nouvelle rencontre au sein de l’atelier Saint Didier, est une page blanche qui s’ouvre. Des échanges avec les designers et les propriétaires, la maître verrier va puiser tout ce qui lui permettra de construire son œuvre. « J’ai mon univers, mais je m’adapte avant tout aux goûts et aux besoins de mes clients, en essayant toujours d’harmoniser et d’apporter de la légèreté à l’ensemble. » Le style de Caroline est épuré et moderne. Elle associe des formes géométriques à des touches de couleurs savamment choisies, pour que ses créations ne fassent qu’un avec l’environnement qui les accueillera. À cela, elle ajoute de la matière, de l’or ou du platine, et joue avec les textures du verre pour donner du caractère à ses vitraux. 

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