Depuis le lancement du baromètre des notaires en 2007, le nombre de transactions immobilières d'un troisième trimestre n'a jamais été aussi élevé qu'en 2019.
Les chiffres de la fédération du Notariat (Fednot) montrent, sans ambiguïté, que le marché immobilier belge continue de progresser. Ainsi, par rapport au troisième trimestre 2018, on note une augmentation de l'activité immobilière de 4,3% sur tout le territoire de la Belgique. Si cette croissance concerne les trois Régions, elle révèle des différences : la hausse est de 7,6% à Bruxelles, 5,4% en Flandre, mais seulement de 1,7% en Wallonie. Pour autant, si l'on compare les neuf premiers trimestres de 2018 et 2019, l'augmentation des transactions immobilières s'élève à 6,6% sur l'ensemble du pays. Le Brabant wallon détient le record pour cette période avec une hausse de 13,8%.
La forte augmentation des prix de l'immobilier laisse à penser à certains qu'il ne s'agit que d'une bulle spéculative. Mais la croissance régulière de l'activité immobilière en 2019 est essentiellement due à des facteurs extérieurs : les taux d'intérêt hypothécaires très bas, les rendements faibles et indéterminés de certains placements dans d'autres domaines que celui de l'immobilier. De même le fait que les prix pratiqués augmentent de façon mesurée et distinctive selon les secteurs incite à penser qu'il s'agit plutôt d'une augmentation de l'activité immobilière.
Au niveau national, on enregistre la plus forte hausse depuis 5 ans sur les prix moyens d'un appartement. Ainsi, durant les neuf premiers mois de 2019 on note une augmentation de 3,7% par rapport à 2018, faisant ainsi passer le prix moyen d'un appartement dans la capitale à 228.356 €.
Mais Bruxelles connaît la plus forte hausse du prix moyen d'un appartement. Par rapport à 2018, cette hausse de 5,5%, la croissance la plus haute des différentes Régions, fait dépasser le seuil des 250.000 € à 253.503 € par logement.
L'évolution des prix marque une différence selon les types de biens. Ainsi, cette disparité reflète l'état des disponibilités immobilières de Bruxelles et de la Wallonie.
Si le prix moyen des appartements à Bruxelles augmente de façon plus significative que celui des maisons depuis 5 ans, la Wallonie connaît une augmentation de ses prix immobiliers inverse : elle connaît une croissance plus importante du prix de ses maisons que de ses appartements.
Cette variation des prix est facilement expliquée par la demande différente entre les deux Régions. Espérer acquérir une maison, et pouvoir bénéficier d'un jardin attenant, est quasiment mission impossible à Bruxelles, tandis qu'en Wallonie, le cadre de vie et l'espace autorisent la possibilité de posséder un jardin privatif.
Ceci explique que les prix des appartements augmentent plus à Bruxelles qu'en Wallonie, puisque la demande est plus forte pour se loger à Bruxelles qu'en Région.
Contactez l’agence Engel & Völkers la plus proche et découvrez notre catalogue de biens immobiliers.
Lundi au Vendredi: 9h - 18h
Samedi: 10h - 14h
Dimanche: Fermé