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Les stars au polo - Partie 2

PARTIE 2 : ROCK, SPORT, POLITIQUE & POLO


Musiciens des années 60 devenus stars, ex sportifs professionnels, hommes politiques … ils sont de styles différents mais ont tous partagé leur vie professionnelle avec le polo.

Stewart Copeland

Le batteur du groupe Police, aux côtés de Sting et Andy Summers est le fils d’un agent de la CIA. Il apprend à jouer au polo après la séparation du groupe en 1986, dispute des matchs en Europe et aux USA ainsi qu’en Argentine mais ses chevaux sont basés en Angleterre alors qu’il habite à L.A. Il a composé « Concerto for eight ponies » pour un documentaire sur le polo et a écrit un livre intitulé « Strange Things Happen: A Life with The Police, Polo, and Pygmies ».

Michael Rutheford

Créateur de Genesis avec Phil Collins et Tony Banks puis de Mike & the Mechanics, c’est après une tournée et en manque d’adrénaline qu’il découvre le polo en 1985. Il en devient accroc au point de trouver comme excuse un rendez-vous de dentiste pour jouer au polo et ne pas aller au studio.

Bryan Morrison

Producteur d’Elton John, Pink Floyd, George Michael ou encore les Bee Gees, Bryan Morrison joue en amateur et crée le Royal County of Berkshire Polo Club en 1985. Ce club très connu dispose de six terrains et a comme membre n°001 HRH The Prince of Wales suivi de peu par Howard Hipwood, plus grand joueur britannique de tous les temps (hcp 9) et par l’actrice Stéphanie Powers, également joueuse de polo. Mais cette passion du polo lui coûte cher. Suite à une chute, Bryan Morrison tombe dans le coma en 2006 puis décède deux ans plus tard.
Il avait néanmoins eu le temps de transmettre sa passion à de nombreuses autres personnalités du rock.

 Paris
- Le polo sur le tapis rouge

Kenny Jones

Le batteur des groupes Small faces, aux côtés de Rod Stewart et The Who est invité par Bryan Morrison à suivre un match dans un club où Ginger Baker, autre batteur mythique apprend à manier le maillet. Après une initiation c’est le coup de foudre : « J'ai frappé la balle 17 fois de suite et j'étais totalement accro. J'y suis allé le lendemain et le jour suivant, sans arrêt pendant trois semaines. »

Malgré les tournées de son groupe, il joue dès qu’il a du temps libre, entre autre avec Stewart Copeland du groupe Police et Mike Rutheford de Genesis.

Ils ont même d’ailleurs pensé à initier Roger Taylor du groupe Queen pour former une équipe de batteurs. «On l’a kidnappé à la sortie de son studio, pour qu’il assiste à notre match et pour le convaincre de s’y mettre. Dès le début Taylor a trouvé ça génial, mais la chute d’un joueur qui se relève avec le bras cassé, l’a ensuite fait s’enfuir ! »

Kenny invite ensuite des amis à participer à une collecte de fond pour créer son propre club dans le Surrey où ses fils pratiquent désormais ce sport.
Il a atteint 2 de handicap.

Ginger Baker

Le Batteur du groupe Cream, aux côtés d’Eric Clapton, fait connaissance avec le polo lors d’un voyage en Afrique.
D’après le musicien Kenny Jones : « Chaque fois que nous l’avions vu, il tombait ou poursuivait son cheval, on l’a surnommé : Wild Bill Hitchcock ! »
Pour se débarrasser de son addiction à l’héroïne, Ginger Baker emménage en Afrique du Sud où il construit son propre club de polo.

Winston Churchill

Sur la question de sa longévité, le 1er ministre britannique avoue : « Cigars, whisky and no sports ». Davantage un trait d’esprit que la vérité puisqu’il déclare aussi : « Un handicap au polo est un passeport pour le monde », beaucoup plus proche de sa façon de vivre…

Car Winston joue beaucoup au polo et à bon niveau. Ses premiers contacts avec la discipline datent de 1893 lorsqu’il intègre le Royal Military College de Sandhurst.

En 1895, il écrit à sa mère pour lui dire qu’il joue avec des poneys prêtés par d’autres joueurs et lui demande donc de lui envoyer de l’argent pour acheter ses propres chevaux. Pour deux cents livres de l’époque… il trouve cinq montures de première catégorie et fait de notables progrès.
Transféré en 1896 à Bombay en Inde, il a alors 22 ans et devient vite un champion en remportant nombre de tournois, allant jusqu’à attirer l’œil de l'Aga Khan.

D’après lui, le polo local était de piètre niveau : « Le polo ici est très mauvais et je m'attends à ce que l'équipe de notre sous-officier batte facilement toute la garnison de Bangalore ». La passion l’emporte, il voyage jusqu’à vingt quatre heures en train avec l’équipe de son régiment pour gagner un tournoi devant 9000 personnes. Cette victoire est aussi un record qui fait la une de la presse locale : aucun régiment anglais ne s’était jamais imposé dans un tournoi de ce niveau, moins d’un mois après son arrivée en Inde. 

Churchill joue au polo jusqu’à cinquante trois ans, par la suite, ses obligations politiques l’obligent à arrêter.

 Paris
- Winston Churchill au polo

Le Général Patton

Ce général quatre étoiles de l’armée de terre américaine qui commande la 7e puis la 3e armée américaine sur le front européen durant la deuxième guerre mondiale, est un sportif de haut niveau. Sa première affectation est dans un régiment de cavalerie où il devient un excellent cavalier. Il pratique le football américain, l’athlétisme et le sabre. Excellent en course et en escrime il est sélectionné pour les épreuves de pentathlon moderne des JO de 1912 en Suède où il finit cinquième (9e en escrime, 3e en saut d'obstacles, 7e en natation, 21e en tir au pistolet, 15e en course à pied).

C’est après les JO qu’il se rend en France à Saumur où il apprend l’art du combat au sabre à cheval.
Chef de l’équipe de polo de l’armée de 1922 qui remporte le championnat junior, il déclare : «La vertu du polo en tant que réalisation militaire repose sur ce qui suit: il permet à un homme de réfléchir rapidement quand il est excité… ça le rend audacieux; ça enseigne la retenue dans des phases excitantes ... et enseigne à une meilleure gestion des chevaux. » Stratège passionné d’histoire, les aspects tactiques du polo le passionnent. De plus, il pense que ceux-ci peuvent aider à préparer une bataille. Il monte jusqu’à 2 de handicap et, en son honneur, on donne son nom au terrain de l’Empire Polo Club en Californie.

Il déclare aussi : « Le polo est un atout professionnel essentiel, c’est l’approche la plus proche du combat monté réalisable en temps de paix », « Il offre la nécessité d’un jugement froid, car nul ne peut rester calme au combat à moins d’être habitué au vertigineux péril physique ».

Auteur : Alexandre Carré, Journaliste et animateur TV

Alexandre a travaillé sur Direct 8, Equidia, France 2 et en radio aux côtés de Philippe Gildas
Spécialiste du polo, il est double Champion de France et a été handicap 2.
Seul commentateur professionnel de Polo, depuis 1989 il anime les matchs aussi bien pour les spectateurs au bord du terrain (Paris, Chantilly, Deauville, St Tropez, POPB Bercy) que pour la télévision (Equidia, Direct 8)
Membre de la Fédération Française de Polo.

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- Alexandre Carré
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