L’écoconstruction apporte des avantages sur le long terme – Maisons durables

L'efficacité énergétique reste un critère de premier plan

En zone urbaine, les jardins contribuent à améliorer la qualité de l’air et à réguler les températures. Face aux enjeux croissants en matière de durabilité, les espaces verts jouent en outre un rôle important dans la conservation et la promotion de la biodiversité en offrant des habitats essentiels aux plantes et aux animaux. Dans les zones urbaines où les surfaces naturelles se font de plus en plus rares, ils gagnent en importance en tant que lieux de refuge pour l’homme et pour la nature.

Cette tendance se reflète non seulement dans un besoin croissant de contact avec la nature mais aussi dans les décisions concernant le choix du lieu de résidence. Le désir de vivre en harmonie avec la nature se fait davantage ressentir et de plus en plus nombreux sont ceux et celles qui cherchent à établir leur domicile dans un lieu qui reflète leurs valeurs écologiques. La durabilité et la protection du climat ne sont plus des sujets mineurs mais bien des facteurs majeurs dans le choix d’un bien immobilier. Bien que la situation géographique ait été jusqu’à présent le critère décisif pour déterminer la valeur d’un bien, la conscience écologique croissante amène aujourd’hui toujours plus d’acheteurs à prendre en considération l’efficacité énergétique – notamment dans le contexte actuel de la hausse des prix de l’énergie.

Cette évolution a des répercussions sur le marché immobilier. De plus en plus de personnes désireuses d’investir dans l’immobilier, accordent de l’importance à la question environnementale. Consulter le certificat énergétique est devenu la norme et ce, pour de multiples raisons. La durabilité et la protection du climat jouent un rôle important. Les propriétaires fonciers devraient cependant, outre l’aspect écologique, prendre en compte aussi l’aspect économique. Des mesures renforçant l’efficacité énergétique comme l’amélioration de l’isolation, l’installation de pompes à chaleur ou le recours à l’énergie solaire sont d’une importance capitale. De tels investissements stabilisent non seulement les frais de fonctionnement mais ils augmentent aussi la valeur du bien immobilier en garantissant sa viabilité – un facteur non négligeable en vue d’une possible vente future.

Valorisation grâce au respect de l'environnement

Le rapport Engel & Völkers 2024/2025 sur le marché de l’immobilier résidentiel en Allemagne révèle que les biens immobiliers ayant une mauvaise efficacité énergétique ont significativement perdu en valeur de 2023 à 2024. Ce fait illustre l’influence de l’état énergétique sur la valeur commerciale d’un bien. En même temps, on observe que les biens existants nécessitant des travaux de rénovation sont davantage visés par les investisseurs, car en moyenne, les prix, frais de modernisation inclus, se situent en dessous du prix d’une construction neuve. Cela provoque une demande croissante de biens existants qui affichent un potentiel important d’accroissement de la valeur, d’autant que de tels biens sont souvent disponibles dans les quartiers les plus prisés des villes.

L’efficacité énergétique est donc aujourd’hui loin d’être un détail technique. Une vision holistique de la durabilité porte ses fruits pour toutes les parties concernées. En investissant aujourd’hui dans l’efficacité énergétique, on crée de la valeur sur le long terme – aussi bien pour soi-même que pour de potentiels futurs acheteurs et, évidemment, pour l’environnement. De tels investissements contribuent à améliorer la qualité de vie et à promouvoir un développement durable profitable à tous.

Le saviez-vous ?

Paris attire des acheteurs du monde entier. Après un ralentissement, le marché immobilier de la capitale française se redresse. La demande des acheteurs, surtout d’investisseurs internationaux, est en nette augmentation. Dans les sites les plus prestigieux, le prix du mètre carré culmine à 25 000 euros. Les quartiers résidentiels huppés des 6e, 7e, 8e et 16e arrondissements sont particulièrement prisés. Les acheteurs internationaux, originaires surtout d’Europe, des États-Unis et d’Asie, représentent ici près de 30 pour cent de la demande.